Pour Hélène Mooren la couleur-lumière et l’espace constituent les thèmes essentiels de son travail tout autant que l’évocation du silence et de la nature, dont les éléments sont parfois suggérés. On y retrouve également le désir sans cesse renouvelé d’explorer les possibilités présentes dans la tradition picturale. Elle envisage sa technique comme un « ensemble d’expériences », de gestes, d’impressions, de sensations, de superpositions et de décisions, construisant ainsi sa peinture progressivement.
Ses couleurs deviennent plus profondes et s’intensifient selon le support choisi et selon les transparences des couches de couleur précédentes. Hélène Mooren invite ainsi l’observateur à s’imprégner de l’atmosphère de ses toiles et à se laisser gagner par son imaginaire et sa poésie.

Françoise Subra , après avoir longtemps aimé travailler l’argile, s’est tournée vers des matériaux plus légers et plus aériens, bien souvent glanés lors de ses ballades ou découverts dans les greniers : bois flottés, vermoulus, racines, fils de fer, filets, tarlatane, et tant d’autres qui ont déjà une histoire. Ces trouvailles lui font écho et lui parlent. Ils deviennent le support de ses tentatives d’expression, du mouvement, de l’éphémère et de la fragilité … De ces rencontres improbables surgit l’inattendu, ouverture sur l’imaginaire