OCTOBRE NUMÉRIQUE revient cette année à Arles avec un concept nouveau. L’organisateur FAIRE MONDE, défricheur des toutes dernières tendances à la croisée de l’art et des jeux vidéos, de la création de mondes virtuels et de la technologie 3D temps réel, invite grand public et professionnels du 6 au 24 octobre à découvrir le virtuel comme un espace de préfiguration, pour fabriquer ensemble un monde inclusif, durable et participatif.
Du 6 au 8 octobre, les journées d’ouverture rassemblent des experts internationaux, des artistes et des professionnels pour des conférences, démonstrations, tables rondes et ateliers autour de l’art, le métavers et les NFT éco-responsables.
OCTOBRE NUMÉRIQUE est un label et festival à l’initiative de la communauté d’agglomération Arles Crau Camargue Montagnette. L’édition 2021 est programmée et organisée par FAIRE MONDE, un regroupement d’acteurs de la culture ancrés à Arles et dans la région Sud : Actes Sud, Chroniques, Extramentale, Fabbula, Fisheye.
Programme des journées d’ouverture (sur inscriptions gratuites), au théâtre d’Arles :
6 octobre : Journée NFT éco-responsable & métavers
7 octobre : Journée artistes & mondes virtuels
8 octobre : Travailler dans la 3d temps-réel : formations, soutiens, perspectives
Expositions :
- Eglise des Trinitaires : Theo Triantafyllidis – Jeux vidéos et simulations en temps réel
Le travail de l’artiste Theo Triantafyllidis gagne rapidement en notoriété mondiale et se situe très précisément à la croisée du jeu vidéo et de l’art contemporain. Pour la première exposition solo de Theo Triantafyllidis en France, deux créations investissent l’église des Trinitaires sous formes d’installations interactives et immersives, qui proposent deux points de vue contrastés sur le virtuel.
Pastoral, vous met dans la peau d’un orc queer en ballade dans une campagne bucolique et automnale. Inspirée des événements de janvier 2021 au Capitole, Radicalization Pipeline expose les biais algorithmiques du virtuel, qui accentuent les lignes de division et les conflits civils.
- Espace Van Gogh : » Faire Monde (s) » – Une exposition de méta mondes d’artistes
Faire Monde(s) montre les multiples façons dont les créateurs·ices s’emparent du virtuel pour fabuler de nouvelles manières d’être au monde. En s’appuyant sur la philosophie spéculative de Vinciane Despret et Donna Haraway, l’exposition jongle avec l’idée d’un futur incertain où se mêlent réalisme spéculatif, virtualités et écologies hybrides. L’exposition présente des artistes du métavers comme Keiken, Rindon Johnson ou l’Institute of Queer Ecology dans une grande variété de formats (jeux, VR, projection, audio).
- Chapelle de la Charité : Saradibiza × Extramentale – TVSF (The Very Scary Forest)
Sur une invitation d’Octobre Numérique, Extramentale présente le jeu vidéo TVSF, The Very Scary Forest, de Sara Dibiza. Représentatif de l’univers de l’artiste, ce mini jeu se construit comme une comptine terrifiante, chargée d’un certain cynisme.
- A Arles et Tarascon : Parcours de réalité augmentée dans l’espace public
Pays d’Arles Augmenté est une exposition d’œuvres monumentales et ludiques en réalité augmentée (AR). Déployée dans l’espace public sur les monuments et lieux emblématiques du Pays d’Arles, les œuvres sont accessibles à toute personne munie d’un smartphone.
L’application Pays d’Arles Augmenté est réalisée en partenariat avec le studio arlésien VR’tig0.
- Musée départemental Arles Antique : Guillaume Marmin – Silent Music II
Le musée Arles Antique possède un fonds important de mosaïques qui constitue le point de départ de cette nouvelle création. La répétition des motifs géométriques, l’alternance des pleins et des vides ainsi que les accidents physiques induisent des rythmes que le regard explore comme une partition.
À partir de prises de vue macroscopiques de la collection agencées dans un dispositif hypnotique, l’installation donne à voir et peut-être à entendre cette musique pour les yeux.
- Eglise des Frères Prêcheurs : Guillaume Marmin – Hara
Dans la tradition japonaise, HARA désigne le siège des émotions et la partie profonde de l’être sensible. C’est aussi la source principale du souffle vital. C’est cette essence spirituelle, cette vitalité séminale que Guillaume Marmin et Frédéric Marolleau ont voulu restituer à travers une projection de matière-lumière immersive, une expérience intérieure empruntant à l’hypnose, à la contemplation active, à la physicalité du son et à notre soif d’abstraction.
Pour cette exposition, l’installation voit son dispositif augmenté et adapté aux dimensions de l’église des Frères Prêcheurs afin d’entrer en résonance avec l’architecture de l’édifice. Dans cet écrin monumental, l’œuvre joue avec les limites de notre perception et convoque de nouvelles projections mentales.
Divers ateliers sont également proposés dans le cadre de ce festival.