Journal Farandole

Le soutien aux artistes continue…

TARASCON - au musée d'Art et d'Histoire

Culture et patrimoine

Le mois dernier, nous avions évoqué l’engagement de la ville vis-à-vis des peintres, dessinateurs, fleuriste d’art, sculpteurs et plasticiens.

En route pour la suite d’un très joli programme… du 10 juillet au 31 décembre 2021

 AU CHÂTEAU, IRIS MARCHAND & ARSÈNE WELKIN

Exposition « Mano à mano »

Vernissage le 10 juillet 2021 à 11h au château

En cette année culturelle dédiée au renouveau et à la jeune création, le château de Tarascon – Centre d’Art René d’Anjou accueille Iris Marchand et Arsène Welkin pour une résidence artistique. Pendant trois mois, les deux jeunes artistes s’inspirent de ce lieu pour nourrir leur travail.

Il a mené à une exposition-création, où les œuvres dialoguent avec les histoires qui ont traversé, au fil des siècles, le vénérable monument, pour nous plonger dans un univers fantasmagorique.

Lignes à l’encre de chine, formes et couleurs franches se mêlent à l’écriture, explorent et réinterprètent l’architecture, les décors du monument, et ses illustres, ou moins illustres, hôtes. Elles nous surprennent, nous interpellent et nous interrogent sur les thèmes intemporels que sont le bestiaire, la vie de cour, le masculin-féminin, la prison, avec une acuité propre aux jeunes artistes.

Les artistes

Iris Marchand a commencé à peindre il y a quelques années. Graphiques, fortes et engagées, ses peintures sont des messages et des pensées. Elle joue avec les mots, les inverse, les utilise, pour leur sens mais aussi pour leur ligne et leur texture. Au centre de ses œuvres, les femmes sont libres et fortes, comme les mots qu’elle utilise.

Peintre et musicien, Arsène Dubois Welkin a suivi des études de philosophie avant de se consacrer à l’art. Son œuvre picturale est une quête de simplicité et de contemplation, représentant des personnes, réelles ou imaginées, souvent entourées de symboles, de plantes et d’animaux.

De mai à septembre, ouvert 7j/7, de 9h30 à 12h30 et de 13h45 à 18h30.

Château de Tarascon – Centre d’Art René d’Anjou

 

AU MUSÉE D’ART ET D’HISTOIRE, LUCE MONIER ET ÉMILIE CHAIX

Exposition « La Belle est la Bête »

 Vernissage le 13 juillet à 18h30

Et si la Belle et la Bête ne faisaient qu’une ? L’aquarelliste et sculptrice Émilie Chaix, et la fleuriste d’art, Luce Monier, investissent le musée d’art et d’histoire pour nous plonger dans un univers foisonnant.

Elles s’inspirent de la fabuleuse légende de la Tarasque, pour créer une approche poétique, où le féminin côtoie le monstrueux, où la confrontation de ces deux entités interroge sur les ambivalences en chacun.e de nous, nichées dans le secret de nos âmes.

Les œuvres des artistes, qui s’inspirent de la nature résiliente, s’emparent avec poésie des murs du cloître des Cordeliers pour témoigner du renouveau auquel nous aspirons. Cette installation « à quatre mains » nous immerge dans un univers végétal, organique, et foisonnant.

Les artistes

Après avoir expérimenté les domaines de l’édition, Émilie Chaix se fait connaître à travers la création de bijoux en textile et broderie. Elle expose en France et à l’étranger, et participe aux collections haute couture de Christian Lacroix. Véritable artiste, le support bijoux, prétexte à créations plastiques, se transforme peu à peu. Elle se tourne vers la sculpture, en textile toujours, mais aussi en bois et d’autres matériaux (papier, porcelaine, objets trouvés). Aujourd’hui elle a renoué avec le dessin et l’aquarelle, ainsi qu’avec le collage pour raconter autrement son univers, un univers organique et poétique, qui interroge le mystère de nos origines.

Luce Monier a suivi des études de stylisme à Florence, avant de s’installer à Marseille où elle travaille pour plusieurs enseignes. Elle a une vie artistique riche et variée : elle fait de la photo, de la cyanotypie, de la botanique, des costumes de carnaval, organise des événements locaux autour des métiers d’art…  avant de se tourner vers le métier de fleuriste. Véritable laboratoire d’expérimentations, elle en apprend toutes les bases pour les réinterpréter : bouquets ronds vrillés, gerbes, compositions piquées, pièces de deuil, couronnes, boutonnières, bouquets de mariée, etc.  Ces techniques, elle les utilise, les réinvente avec une sensibilité à la fois délicate et baroque, haute en couleur.

 

Musée d’art et d’histoire

Ancien cloître des Cordeliers

Place Frédéric Mistral

 

 

 

 

 

 

 

Ils font vivre le territoire