Liste des 29 communes concernées :
- Arles Crau Camargue Montagnette : Arles, Tarascon, Saint-Martin-de-Crau, Saintes-Maries-dela-Mer, Saint-Pierre-de-Mézoargues et Boulbon.
- Vallée des Baux Alpilles : Saint-Rémy-de-Provence, Fontvieille, Maussane-les-Alpilles, Le Paradou, Les Baux-de-Provence, Aureille, Mouriès, Mas Blanc les Alpilles, Saint-Etienne du Grès et Eygalières.
Terre de Provence Agglomération : Châteaurenard, Eyragues, Cabannes, Saint-Andiol, Maillane, Graveson, Barbentane, Verquières, Noves et Rognonas, Orgon, Plan d’Orgon et Mollégès.
- Arles
Luma
Nouvelles programmations
« Live Evil », Arthur Jafa
La Mécanique Générale & La Grande Halle
Arthur Jafa est l’un des artistes contemporains les plus importants aujourd’hui. À la fois puissante et lyrique, sa pratique combine un mélange profondément troublant d’images et d’histoires provenant de contextes et d’horizons divers. Il rassemble une mémoire affective qui touche
à des questions telles que l’histoire des États-Unis d’Amérique, la violence, la répression, les modalités de survie. En interrogeant la manière dont elles existent dans la production et la diffusion d’images, de musique, de sons et de médias temporels, Jafa réfléchit à l’ontologie de la race et de la noirceur.
« The sun comes in whenever it wants », Sky Hopinka
Les Forges
Sky Hopinka est cinéaste expérimental, photographe et poète. Il développe une pratique qu’il désigne comme ethnopoétique et néomythologique. Au fil des années, il a développé un langage singulier nourri de diverses histoires, de l’entrelacement de la mémoire personnelle et collective et d’explorations qui remettent en question les normes dominantes en matière d’identité, de perception et de création de mythes. « Le soleil arrive quand il le souhaite » est sa première exposition majeure en France et comprend des œuvres vidéo et photographiques anciennes et récentes.
« The Impermanent Display II »
Galerie Principale, La Tour
Deuxième d’une série d’expositions autour de la Collection Maja Hoffmann / LUMA Foundation, elle présente une série d’œuvres s’intéressant à des parties invisibles du monde, notamment des représentations d’environnements naturels et d’espèces animales. Elle propose des œuvres ayant une dimension politique et des préoccupations touchant aux récentes transformations sociales à travers un engagement autour de la notion de race. L’exposition examine également différents modes de production, des expériences scientifiques aux actions performatives, diverses techniques
de peinture et de photographie, ainsi que l’inclusion d’espèces animales vivantes.
« Nightlife », Cyprien Gaillard
Glassroom, La Tour
Né en 1980, il est l’un des artistes français les plus importants de sa génération. Sa pratique, très variée et façonnée par la recherche, embrasse l’installation, la photographie, la vidéo, la sculpture et le son. Dans son travail, il propose une réimagination radicale de la relation entre l’humain et la nature, particulièrement en interrogeant les notions d’espace, d’histoire et de matérialité.
« Everything and More », Rachel Rose
Galerie Est, La Tour (jusqu’au 20 juin)
Rachel Rose (née en 1986) est considérée comme l’une des artistes et réalisatrices les plus innovantes aujourd’hui. Elle est surtout connue pour ses installations vidéo saisissantes qui interrogent les notions abstraites de notre réalité, notamment la vie et la mort, ou le vivant et le non-vivant, et la façon dont le monde qui nous entoure se forme autour de ces notions.
35 Avenue Victor Hugo
www.luma.org
- Fondation Lee Ufan
Ouverte tout récemment au cœur de l’Hôtel Vernon, une bâtisse du XVIIe située dans les vieux quartiers d’Arles, ce centre d’exposition des œuvres de l’artiste ambitionne également d’être un lieu de vie afin de soutenir et de parrainer diverses activités artistiques et culturelles.
Après ses expositions au château de Versailles en 2014 ou au Centre Pompidou de Metz en 2019, Lee Ufan écrit une nouvelle page de sa relation passionnée avec la France. Lee Ufan Arles est le troisième lieu grand lieu de présentation de ses œuvres, après le Lee Ufan Museum de Naoshima ouvert en 2010 et l’Espace Lee Ufan du Busan Museum of Art ouvert en 2015.
Aménagé avec l’aide amicale de l’architecte Tadao Ando, qui a déjà signé le premier musée de l’artiste, ce nouvel espace propose un parcours proposant sculptures, installations et une sélection de près d’une trentaine de peintures. Les espaces d’exposition du rez-de chaussée invitent ainsi à découvrir une dizaine de sculptures que l’artiste nomme, depuis 1972, par le nom latin de Relatum. Il intervient d’ailleurs peu sur les matériaux naturels et industriels qui composent ses sculptures, pierres, plaques d’acier, verre, coton papier, bois, corde, cuir, huile, paraffine ou l’eau.
Leur sélection et leur positionnement dans l’espace sont des moments primordiaux de la création. La rencontre entre ces éléments et la relation qui en découle est le concept central de ces œuvres. Au premier étage, Lee Ufan expose des peintures dans des salles où l’on peut déambuler en suivant
la chronologie et les évolutions successives des gestes de l’artiste.
Le deuxième étage accueillera expositions temporaires et événements.
De 10h à 18h
Fermé le lundi
5 Rue Vernon
www.leeufan-arles.org