Pendant 10 jours, le festival Été indien(s) s’invite partout à Arles avec, pour cette 3e édition, un thème fédérateur : Manger.
Un thème qui inspire et qui implique directement certaines filières locales comme la viticulture, le monde oléicole ou la riziculture. Festif et convivial, c’est une invitation au partage car Été indien(s) n’est pas un festival comme les autres, c’est avant tout la rencontre de la culture et de l’art de la table.
LA FIN DE L’ÉTÉ EST LÀ MAIS L’AUTOMNE N’EST PAS ENCORE ARRIVÉ
L’idée fondatrice d’été indien(s) est de créer une nouvelle saison automnale à la fois économique et touristique, culturelle et artistique sur le pays d’Arles. À l’origine simple week-end à la fin des Rencontres initié par le photographe arlésien Hervé Hôte, le festival est soutenu depuis par de nombreux acteurs de l’économie locale. À travers près de 200 évènements, il met en lumière des talents de l’art et de la « Food ». Parcourant les lieux les plus décalés de la cité arlésienne, magiques ou insolites, il entraîne les visiteurs vers une nouvelle expérience. Il fait de l’art un moment d’entre-deux avec des artistes, artisans, chefs, peintres, musiciens, photographes… Ils seront plus de 120 à se retrouver autour
de la « table » pour raconter leur propre histoire
3e ÉDITION : TROIS MARRAINES, TROIS FEMMES
Côté Food, la marraine de l’événement n’est autre que Julia Sammut, ancienne journaliste culinaire, reconvertie en épicière nouvelle génération avec sa boutique marseillaise « L’idéal ». Côté Design, ici encore la marraine est marseillaise avec la jeune Margaux Keller. Inspirée par la Méditerranée, la Provence et tout récemment, par l’univers gastronomique, la designer et architecte d’intérieur invite dans le festival un design aux couleurs du Sud. Quant au Côte art, Sonia
Sieff, photographe de renom au parcours saisissant, reconnue pour ses nu(s) et portraits, elle vient apporter au festival toute l’élégance, la féminité et la sensualité d’une fin d’été… Sa production, originale, prendra Arles pour décors. À ses côtés, les disciplines seront innombrables ! Du dessin à la photo, du collage aux arts plastiques, de la peinture à la musique…
ÉTÉ INDIEN(S), C’EST DE L’ART À TOUS LES COINS DE RUE !
De l’inauguration à la clôture, des dîners pointus et populaires se succèdent pour honorer la Food dans tous ses états et cela commence en fanfare par Le dîner insolite d’inauguration organisé avec l’association « Un Quartier dans la Ville ». Pour le dîner « La Domestication du Feu », Rosa Pilpel propose une expérience immersive culinaire qui enflamme la Chapelle de la Madeleine ! Et toujours à la chapelle, le « Dîner Estomaqué », un dîner « arty ». Puis le festival prendra possession de l’hôtel Les Cabanettes pour 24h de fête. Avec la journée « Mangiare » direction l’Italie et pasta à tous les étages ! Côté musique, ouverture de la saison du Cargo de Nuit avec le concert du duo BRO, une avant-première nationale. Les Suds quant à eux proposent une journée thématique avec Apéro découverte, repas de quartier et sieste musicale POP Arles présente « Rien n’aura eu lieu », des expos et des performances autour d’une
quarantaine d’artistes. Art caché aussi sur le marché d’Arles, Loto Arty, vente aux enchères ou galeries improvisées… l’art s’invite sur les murs, dans les galeries comme une véritable chasse au trésor ! En clôture du festival, rendez-vous pour des moments gourmands autour des « Brunch du 27 ». Cet événement culinaire s’accompagne également tout au long du festival de l’opération « 100 % » : 1 date, 1 chef, 1 resto, un plat unique, 100 % maison.
Été indien(s) est une belle manière d’animer l’arrière-saison arlésienne. Ne plus fermer boutique mi-septembre, ne plus anticiper passivement l’hiver touristique et culturel mais, collectivement, faire de l’arrière-saison une vraie
nouvelle saison d’animation de la ville d’Arles.
Claudine Labe