Le Covid-19 n’a certes pas que des inconvénients. Il a, en effet, servi de tremplin à la mise en place de cette plateforme de consultations, depuis longtemps dans les cartons des équipes médicales. Principalement, « parce que sans ça, cela aura été impossible d’honorer à la fin de la période de confinement, tous les rendez-vous qui ont du être annulés », explique Rodrigue Alexander, directeur adjoint de l’hôpital Joseph-Imbert en charge du système d’information.

La première du nom a eu lieu la semaine dernière entre un dermatologue hospitalier et l’un de ses patients. Les services de cancérologie, d’anesthésie, de chirurgie… seront également concernés.

Si celle-ci est envisageable, les patients dont les rdv ont été annulés du fait de l’épidémie se verront ainsi progressivement contactés afin qu’une téléconsultation leur soit proposée. Le process est simple. A réception du sms ou du mail de l’hôpital , un lien lui permettra de répondre à quelques questions administratives afin de recevoir un code pour entrer en visioconférence.

Ce service permet également la téléexpertise (un médecin, spécialiste de médecine générale ou d’une autre spécialité, peut solliciter l’avis d’un confrère, en raison de sa formation ou de sa compétence particulière, sur la base d’informations ou d’éléments médicaux liés à la prise en charge d’un patient) et la téléconsultation assistée, c’est-à-dire une variante de la téléconsultation au bénéfice de patients assistée par un professionnel de santé (EHPAD, infirmierlibéral, hospitalisation à domicile…).

Cette plateforme, particulièrement sécurisée, a été développée par Rofim, une jeune start-up marseillaise.

Elle devrait être pérennisée après la fin du Covid-19 afin de fluidifier l’accès aux consultations hospitalières.