Il aimait Arles, la poussière des arènes, la splendeur du costume de lumière. Dans ses tableaux, les plus grands maîtres de la tauromachie comme les stars en devenir, ont campé à travers leur posture, la bravoure insolente d’un métier d’or et de sang. Christian Gaillard s’est éteint le 9 août dernier, laissant derrière lui des collectionneurs à travers le monde et un cadeau magnifique ramené de Golegã, petite ville portugaise où le cheval est roi : une série d’images inédites, captées au beau milieu d’une population bigarrée et fière, riches propriétaires, gitans, acheteurs étrangers, qu’il avait décidé de confier en cette fin d’été, aux cimaises du photographe Hervé Hôte, sur les murs de la Maison Close. Soutenue par son épouse Susana, cette exposition, à découvrir du 7 au 16 septembre, est une déclaration d’amour à l’Animal, à l’Homme, à la Vie. Chapeau Bas, l’Artiste…
Caroline Guiol