La Camargue, un rêve né le jour où j’ai ouvert les yeux, dans cette enfance dorée, qui m’a fait vivre dans cette culture de la Provence, au bord du Rhône, majestueux, qui protège la Camargue, site de féeries qui a embelli ma vie de ces sons de vents de roseaux et d’oiseaux. Quand du haut de mon jeune âge, les lumières et mirages d’une culture berbère dans la communauté où j’ai vu les féeries de fêtes sans fin ornées de tam-tams de femmes embellies de perles et d’or voilées par des robes scintillantes. Cette culture m’a envahie de rêves, remplie de magies des cultures gitanes, du flamenco que le grand Manitas de Plata a sublimé en Camargue, de mes années lycée où les belles rues d’Arles étaient nos promenades joyeuses aux sons des chants des familles de José Reyes, fils aux voix d’or de la culture de bohèmes et de poèmes, ainsi que les sons du galoubet provençal. Cette vie de rêve est la mienne, mon âme, et depuis ma seule pensée la faire vivre sur mes toiles avec un fond et des couleurs de cette belle plaine de gardians, de chevaux blancs, de flamants roses, où les taureaux sont nobles et fières, moi je suis rêne quand je la peins en dansant sans fin mon pays Camargue au portes d’Arles.
Exposition ouverte du mardi au samedi.