Normand d’origine, Herrel vit et réalise ses créations à Maussane-les-Alpilles. Enfant assez dissipé, il trouve un moyen imparable pour concentrer son attention : le dessin, toujours réalisé en volume. A l’école primaire, il récupère des craies pour les sculpter. Mettant de côté ses passions artistiques, il devient graphiste puis directeur artistique d’un grand groupe de médias pendant 15 ans.
Lassé de ce travail éphémère, en 2011, il prend la décision de consacrer une grande partie de son temps à sculpter. Audacieux, il s’attaque directement au marbre dès ses premières sculptures. C’est ainsi qu’il crée sa première œuvre intitulée « Plus tard », étonnant autoportrait avec 30 ans de plus, réalisée directement au ciseau à bois, faute d’outillage adapté.
En 2014, il arrête définitivement son activité professionnelle dans l’audiovisuel pour se consacrer exclusivement à son art et préparer sa première exposition qui a lieu l’année suivante. Ses œuvres sont réalisées principalement en marbre de Carrare ou Noir de Belgique. Il travaille ce matériau noble à la fois avec force et délicatesse. Il maîtrise son art qu’il a acquis de manière autodidacte, et sculpte en taille directe, s’interdisant tout droit à l’erreur. Depuis 2 ans, Herrel réalise également des sculptures en bronze, inspirées directement de ses marbres originaux.
Son sujet de prédilection : la question du rapport entre l’Homme et la Nature. Les œuvres de Herrel trouvent racine dans ce lien immémorial qui a toujours uni l’homme à son environnement. Herrel se laisse guider par ses émotions, la pierre semblant être devenue une fragile dentelle entre ses mains. Avec le marbre, Herrel a choisi d’inscrire son travail dans le temps, désireux de laisser des traces et des témoignages pour les « archéologues du futur ». Une sélection de ses œuvres est présentée en permanence dans les 4 galeries de Michel Estades à Paris, Lyon, Toulon et Baden-Baden en Allemagne ainsi que dans la galerie « In Arte Veritas » à Angers.
Herrel fait également partie des 10 artistes qui ont été sélectionnés pour participer au Musée subaquatique de Marseille. Sa sculpture de 2 mètres « Coexistence » a été immergée à 100 mètres de la plage des Catalans en septembre dernier.
